Des livres de référence

Des livres de référence

Voici une sélection de livres, récents ou anciens, que j’ai faite pour vous, les moniteurs, parmi les nombreux ouvrages que j’ai pu lire afin de me perfectionner dans mon service. Accessibles à tous, ils constituent un “socle” minimal de connaissances indispensable pour notre service auprès des enfants. Ils sont disponibles dans les librairies chrétiennes.

servir Dieu
 

Servir Dieu c’est bien, bien le servir, c’est mieux ! (Thibaud Lavigne)

L’évidence que chacun a sa place au service de Dieu en soulève deux autres : tous ne sont pas appelés au même service ; et la volonté, aussi bonne soit-elle, ne suffit pas, même si souvent de grandes choses sont accomplies non par les plus compétents, mais par les plus dévoués. Un ouvrage pour vous aider à revoir votre motivation dans le but de servir Dieu, comme lui le désire, et donc produire un service efficace et agréé.

 

 

 

 
Tu ferais mieux d'y croire, livre sur la doctrine biblique

Tu ferais mieux d’y croire (David Petts)

A une époque où on met fortement l’accent sur l’expérience spirituelle, David Petts met en évidence, dans ce livre, l’importance d’une doctrine biblique solide. Il est convaincu que chaque oeuvre véritable du Saint-Esprit doit être conforme aux nomes bibliques et qu’il devrait y avoir un consensus de tous les chrétiens remplis de l’Esprit sur certains enseignements fondamentaux.

 

 

 

 
Comprendre ce que la Bible dit, herméneutique
 

Comprendre ce que la Bible dit (Dominique Taillifet)

Après un rappel de définitions indispensables, l’auteur résume l’essentiel des règles générales d’interprétion des textes bibliques (herméneutique) dans un style accessible au plus grand nombre. Il nous guide ensuite dans les divers genres littéraires que l’on trouve dans la Bible, pour mieux les comprendre. Ce livre ne vous éloignera pas du Livre, au contraire, il vous y ramènera sans cesse et facilitera votre appréhension des textes bibliques en développant votre amour pour ceux-ci.

 

 

 

 

Aux sources de la vérité biblique, doctrine

Aux sources de la vérité biblique (Myer Pearlman)

Ce livre ancien mais accessible à tous, rassemble les principales doctrines de la Bible. C’est un outil de référence pour les enseignants de la Parole de Dieu. “Toute vie d’homme porte sur ce qu’il pense et principalement, sur ce qu’il pense de Dieu. (David S. Clarke)”

 

 

 

L’action de la Bible, Parole de Dieu sur l’enfant

L’action de la Bible, Parole de Dieu sur l’enfant

Pourquoi Jésus agissait-il ainsi ?

  • Il avait la foi dans l’action de la Parole
  • Il savait que c’était une semence qui porte la vie en elle-même
  • Il connaissait la nature de ses paroles
  • “Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie.” (Jean 6.63) “Ainsi, elle agit en vous, les croyants.” (1Thessaloniciens 2.13)

Certains faits et actes assimilés par la mémoire, trouveront leur application plus tard : “Tout d’abord, ses disciples ne comprirent pas ces faits ; mais lorsque Jésus eut été élevé à la gloire, ils se rappelèrent que l’Écriture avait annoncé cela à son sujet et qu’on avait accompli pour lui ce qu’elle disait.” (Jean 12.16) “Je me souvins alors de ce que le Seigneur avait dit : “Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, vous serez baptisés avec le Saint-Esprit.” (Actes 11.16).

L’équilibre : “Ainsi, Jésus donnait son enseignement en utilisant beaucoup de paraboles de ce genre ; il le donnait selon ce que ses auditeurs pouvaient comprendre. Il ne leur parlait pas sans utiliser des paraboles ; mais quand il était seul avec ses disciples, il leur expliquait tout.” (Marc 4.33-34)

Jésus enseignait à 2 niveaux :

  • les paraboles pour tous les auditeurs
  • l’explication uniquement aux disciples

Comment agit la parole ?

C’est une semence qui peut régénérer : “En effet, vous êtes nés de nouveau, non de pères mortels, mais grâce à une semence immortelle, grâce à la parole vivante et éternelle de Dieu.” (1Pierre 1.23)

“Que l’homme sans foi ni loi renonce à ses pratiques ! Que l’individu malveillant renonce à ses méchantes pensées ! Qu’ils reviennent tous au Seigneur, car il aura pitié d’eux ! Qu’ils reviennent à notre Dieu, car il accorde un large pardon ! En effet, dit le Seigneur, ce que je pense n’a rien de commun avec ce que vous pensez, et vos façons d’agir n’ont rien de commun avec les miennes. Il y a autant de distance entre ma façon d’agir et la vôtre, entre ce que je pense et ce que vous pensez, qu’entre le ciel et la terre. La pluie et la neige tombent du ciel, mais elles n’y retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l’avoir rendue fertile, sans avoir fait germer les graines. Elles procurent ainsi ce qu’il faut pour semer et ce qu’il faut pour se nourrir. Eh bien, il en est de même pour ma parole, pour ma promesse : elle ne revient pas à moi sans avoir produit d’effet, sans avoir réalisé ce que je voulais, sans avoir atteint le but que je lui avais fixé.” (Esaïe 55:7 à 11)

1. Un double constat :

  • mes pensées différentes sont de vos pensées
  • mes façons d’agir sont différentes de vos façons d’agir
  • d’abord les pensées puis les voies.

2. Un ordre double :

  • renoncer à ses pratiques
  • puis renoncer à ses pensées
  • il est plus facile d’abandonner certains actes, mais le travail doit se faire plus profond au niveau des pensées.

3. Une double bénédiction céleste :

  • la pluie : désagréable, contrariante : les exigences de Dieu
  • la neige : un sujet de joie, une promesse d’activités agréables : les promesses célestes.

4. Une double action :

  • arrosé et rendu fertile la terre (terre = cœur)
  • fait germer les plantes : c’est visible, extérieur
  • le cœur est changé d’abord, c’est caché pour l’instant, un travail intérieur. Ce sont les actes qui suivent la transformation du cœur. Notre travail visera toujours le cœur, les pensées, les actes et la conduite suivra.

5. Un double résultat :

  • la semence au semeur : la semence est faite pour le travail, pour être distribuée le 1er résultat : c’est servir Dieu
  • du pain : ensuite vient la satisfaction personnelle.

Une arme redoutable : “il est écrit”

1. Pour faire face aux tentations

Jésus connaissait la Parole par cœur, il pouvait répondre : “Il est écrit …” (Matthieu 4.4)

2. Pour vaincre l’Accusateur

“Car il a été jeté hors du ciel l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. Nos frères ont remporté la victoire sur lui grâce au sang de l’Agneau et à la parole dont ils ont témoigné.” (Apocalypse 12.10-11)

3. Pour que le St Esprit puisse agir, il faut la Parole

“…la parole de Dieu comme épée donnée par l’Esprit Saint.” (Éphésiens 6.17). Chez Corneille, Pierre annonçait la Parole et Dieu a pu déverser son Esprit. “Pendant que Pierre parlait encore, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient son discours.” (Actes 10.44)

4. Indispensable pour réussir

“Répète sans cesse les enseignements du livre de la loi et médite-les jour et nuit de façon à observer tout ce qui y est écrit. Alors tu mèneras à bien tes projets et ils réussiront.” (Josué 1.8). C’est pourquoi il faudra armer l’enfant pour l’avenir, en lui inculquant la Parole.

5. Son efficacité

“En effet, la parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante qu’aucune épée à deux tranchants. Elle pénètre jusqu’au point où elle sépare âme et esprit, jointures et moelle. Elle juge les désirs et les pensées du cœur humain.” (Héb 4.12). Elle tranche entre le péché et la justice, elle pénètre la conscience, elle juge…

Notre condition pour l’apporter

1. Croire dans son efficacité

“Car nous avons reçu la Parole de Dieu tout comme ceux qui étaient dans le désert. Or, ils ont entendu ce message sans aucun profit, car lorsqu’ils l’entendirent ils ne le reçurent pas avec foi. Nous qui croyons, nous allons entrer dans ce repos…”. (Hébreux 4.2-3)

2. Aimer Dieu

3. Vivre la Parole

“Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.” (Deutéronome 6.5-9)

4. Aimer l’enfant…

…par notre approche, notre préoccupation à satisfaire ses besoins divers, nous travaillons son cœur à bien recevoir Sa Parole. “Le cultivateur qui s’est chargé du travail pénible doit être le premier à recevoir sa part de la récolte.” (2 Timothée 2.6)

Enseigner la doctrine biblique aux enfants ? OUI !

Enseigner la doctrine biblique aux enfants ? OUI !

Au vu du nombre d’heures passées à l’église, à l’école du dimanche et à la maison au contact de la Bible, cela peut sembler surprenant. Par ailleurs, si on interroge les enfants, notamment les plus grands, sur l’enseignement qu’ils reçoivent, on entend souvent cette remarque : “c’est toujours la même chose !”. Ils peuvent avoir l’impression de connaître la Bible, alors qu’en réalité, ils l’ont survolée …

On peut se demander si, trop souvent, les enfants ne reçoivent pas en guise de nourriture spirituelle, un ensemble d’histoires : ils savent que David a tué Goliath, que Daniel a été protégé des lions, que Jésus a nourri cinq mille hommes. Ils aiment entendre des histoires.

Pour le moniteur ou le parent, il est plus facile et plus attrayant de raconter une histoire que d’exposer des concepts !

 Endoctriner – inculquer – enseigner

  • Endoctriner, c’est contraindre quelqu’un à adhérer à une doctrine, à des idées, par propagande, matraquage, intoxication. Citation WIKIPEDIA : “L’endoctrinement a longtemps été défini comme l’acte d’instruire ou le processus par lequel on inculque une doctrine, une attitude ou une méthode à des étudiants. Avec l’évolution de la société, le terme est devenu péjoratif. L’endoctrinement consiste à user avec régularité de divers moyens de pression psychologique tels que la peur, l’espoir, la culpabilité ou encore le martèlement indéfini des mêmes affirmations, l’entraînement socio-affectif, etc. en s’employant à court-circuiter les capacités de réflexion critique de celui dont on se propose de modifier les pensées, voire la personnalité. D’une façon générale, l’endoctrinement est donc une forme de manipulation mentale.”Enseigner la doctrine ne veut pas dire endoctriner. Gardons-nous de toute pression psychologique, si facile quand on s’adresse à des personnes particulièrement réceptives comme le sont les enfants. Il y a une saine façon de faire connaître aux enfants ce que Dieu dit, en leur laissant le choix de décision, tout comme le Seigneur Jésus l’a fait durant son ministère terrestre (par exemple : récit de la rencontre de Jésus et du jeune homme riche Marc 10.17).

  • Inculquer : Faire entrer quelque chose dans l’esprit de quelqu’un de manière durable. On trouve ce mot une fois dans la Bible : Deutéronome 6.7. Il peut aussi être traduit par répéter, enseigner, littéralement “piétiner”.

  • Enseigner : apprendre, guider, instruire, initier, montrer, expliquer, faire connaître. On trouve souvent ces mots dans la Bible.”Instruis le jeune homme dans la voie qu’il doit suivre ; même quand il sera vieux, il ne s’en écartera pas.”(Proverbes 22.6).

C’est parce que nous croyons au pouvoir de l’instruction et de l’enseignement, que nous veillons à ce que nos enfants puissent bénéficier des meilleures écoles, des meilleurs enseignants, que ce soit pour le domaine scolaire, artistique ou sportif. Pourquoi pas dans le domaine spirituel ?

Qu’est-ce que la doctrine biblique ?

C’est une présentation systématique, logique et ordonnée de ce que nous croyons et enseignons en tant que chrétiens. C’est un ensemble de vérités sur lequel tout ce que nous croyons et faisons doit être fondéLes croyants doivent connaître la doctrine, l’étudier, la comprendre, la croire, la garder, la transmettre et l’enseigner. Paul dit à Timothée : “Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des gens dignes de confiance qui seront capables, à leur tour, de l’enseigner à d’autres.” (2 Timothée 2.2).

La doctrine est le fondement même de l’Église : “Vous avez été construits sur les fondations constituées par les apôtres et prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle.” (Éphésiens 2.20-21)

Elle porte différents noms dans la Bible : la foi (1 Timothée 4.1), la vérité (1 Timothée 3.15), la Parole (2 Timothée 4.2), l’Évangile (1 Timothée 6.3), l’enseignement (1 Timothée 6.3). Elle est citée au moins 50 fois dans le Nouveau Testament.


L’importance de la doctrine

Dans son livre “Tu ferais mieux d’y croire”, (voir ce livre) David PETTS, pasteur des Assemblées de Dieu en Angleterre, élu à la présidence du mouvement mondial de Pentecôte, dit : “Il y a quelque temps, j’étais invité à apporter la Parole dans un groupe de maison interconfessionnel, un groupe de prière charismatique. Au cours de la conversation, une jeune femme très sincère fit la remarque suivante : Je ne veux pas de la doctrine. Je veux Dieu.
Sa déclaration reflète tout à fait l’attitude de bon nombre de chrétiens dans le monde actuel, qui sont las de la sècheresse mortelle des dogmes de chaque dénomination et soupirent après une réalité vivante de la vie dans l’Esprit. Toutefois, même si cette attitude est bien compréhensible, elle n’en demeure pas moins fondamentalement dangereuse. A l’instar des bateaux à voiles, non seulement on a besoin du vent de l’Esprit (qui est vraiment nécessaire) pour gonfler nos voiles et nous faire avancer pour Dieu, mais on a également besoin de la quille pesante de la saine doctrine pour garder le vaisseau droit les flots de la vie. Ce que nous croyons a une importance primordiale.”

“Afin que nous puissions être instruits de sa doctrine, le Seigneur a établi des enseignants dans son Église : “C’est lui qui a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme annonciateurs de la bonne nouvelle, d’autres comme bergers et maîtres, afin de former les saints pour l’œuvre du ministère, pour la construction du corps du Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’homme adulte, à la mesure de la stature parfaite du Christ. Ainsi nous ne serons plus des tout-petits ballottés par les flots et entraînés à tout vent d’enseignement, joués et égarés par la ruse et les manœuvres des gens ; en disant la vérité, dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est la tête, le Christ.” (Éphésiens 4.11)

 

Enseigner la doctrine … aux enfants ?

L’église primitive était fondée sur la doctrine. Les apôtres savaient que le premier besoin des nouveaux convertis était l’enseignement : “… en ce jour-là, environ trois mille personnes furent ajoutées à l’Église. Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, au partage du pain et aux prières.”(Actes 2.42)

Dans un monde difficile pour les enfants, l’enseignement de la doctrine les rassure. Leur foi n’est pas fondée sur ce qu’ils pensent, ce qu’ils voient ou ce qu’ils ressentent seulement, mais sur ce que Dieu a dit et écrit dans sa Parole.

L’enseignement de la doctrine leur permet d’avoir une vision juste des choses : “Ta parole est une lampe pour mes pieds, une lumière pour mon sentier.” (Psaume 119.105)

L’enseignement les aide à se développer harmonieusement : “… depuis ta plus tendre enfance, tu connais les Écrits sacrés ; ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit à la hauteur,parfaitement équipé pour toute œuvre bonne.” (2 Timothée 3.16). “Et Jésus progressait en sagesse, en stature et en grâce auprès de Dieu et des humains.” (Luc 2.52)

L’enseignement de la vérité les rend libres : “Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.” (Jean 8.32). Libres de choisir, libres de rejeter les mensonges de l’ennemi, libres du pouvoir du péché, libres de toute crainte.

 La doctrine les aide à obéir. “Comment un jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En observant ta parole.” (Psaume 119.9) Mais comment obéir à la parole si on ne sait pas ce qu’elle dit ? “Mon peuple périt parce qu’il n’a pas la connaissance.” (Osée 4.6)

Charles SPURGEON était un pasteur baptiste à Londres au 19ème siècle, un des plus grands pasteurs et prédicateurs de tous les temps. Il fonda et développa de nombreuses écoles du dimanche ainsi qu’un grand orphelinat. Il croyait fermement à la conversion des enfants et encourageait tous ses moniteurs d’école du dimanche à enseigner les doctrines bibliques. Il disait :

“Nous avons entendu dire par quelques-uns que les enfants ne peuvent pas comprendre les grands mystères de la religion. Nous connaissons même quelques moniteurs d’école du dimanche qui évitent soigneusement de mentionner les grandes doctrines de l’évangile parce qu’ils pensent que les enfants ne sont pas préparés à les recevoir. Je maintiens qu’il n’y a aucune doctrine de la Parole de Dieu qu’un enfant capable d’être sauvé ne soit capable de recevoir. Je voudrais qu’on enseigne aux enfants toutes les grandes doctrines de la vérité sans aucune exception pour qu’ils puissent plus tard tenir ferme grâce à elles”.

Comment s’y prendre ?

Se préparer à enseigner : pour pouvoir enseigner la doctrine, nous devons la comprendre nous-mêmes ! Quelqu’un a dit : “Si le professeur est dans le brouillard, les élèves seront dans les ténèbres.”

Notre principale recherche est dans la Bible, bien sûr. Mais nous pouvons nous faire aider par de bons livres qui présentent les vérités bibliques de façon ordonnée. En effet, les doctrines sont éparpillées dans toute la Bible. Certains les ont longuement étudiées afin de les discerner et de les comprendre avec justesse. Ils les ont répertoriées dans des ouvrages accessibles à tous. Ne négligeons pas ces trésors, ne nous contentons pas d’une doctrine “approximative” pour notre propre vie d’abord, mais aussi pour notre enseignement en direction des enfants ! “Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à rougir, mais qui expose avec droiture la parole de la vérité.” (Timothée 2.15)

Le Saint-Esprit nous aide : “…il vous conduira dans toute la vérité.” (Jean 16.13)

Sur le terrain : Il faut bien sûr, comme pour tout ce que nous apportons aux enfants, enseigner de façon simple, attrayante, captivante, adaptée à leur âge. En ce qui concerne la doctrine, trois points sont essentiels pour son enseignement :

  • avec méthode : les programmes doivent être organisés de façon à traiter la plupart des doctrines bibliques, en rapport avec l’âge des enfants, bien sûr. La doctrine biblique étant logique, il faut la présenter de façon claire et structurée. L’enfant saisit mieux si chaque étape de la leçon s’appuie sur la précédente. Bien évidemment, on ne peut convaincre sans le secours du Saint Esprit. Cependant, une leçon bien structurée aide les enfants à comprendre.
  • avec précision : une vérité à la fois ! Une des principales erreurs des moniteurs est de dire trop de choses lors d’une séance, d’apporter un enseignement trop riche. On peut rarement enseigner la totalité d’une doctrine biblique en une seule fois…

  • de manière pratique : chaque doctrine doit être appliquée à la vie quotidienne des enfants. “Mais quiconque entend de moi ces paroles et ne les met pas en pratique sera comme un fou qui a construit sa maison sur le sable.” (Matthieu 7.26). Lors de la préparation d’une leçon, si vous ne parvenez pas à trouver une application pratique pour les enfants, c’est que votre enseignement n’est pas à leur portée.

On peut aider les enfants en les entraînant à formuler les fondements de leur foi. Posez régulièrement des questions comme : dis-moi pourquoi tu es sûr d’être sauvé, pourquoi tes péchés sont pardonnés, pourquoi tu n’as rien à craindre… Faites-le de façon stimulante et encourageante.

Les chants proclament aussi ces vérités. Encouragez les enfants à y croire de tout leur cœur.La prière est essentielle afin que le Saint-Esprit éclaire l’esprit des enfants, sauvés ou non. 

 

Principales doctrines à enseigner

Le programme général d’enseignement des enfants devrait aborder au moins une fois chacune de ces doctrines, selon le niveau d’âge :

DIEU
Dieu unique, en trois personnes
Dieu est le créateur
Dieu est saint
Dieu est juste
Dieu est amour
Dieu est tout-puissant
Dieu est fidèle
Dieu ne change jamais
Dieu est partout
Dieu sait tout et voit tout
Dieu est miséricordieux et plein de grâce
Dieu est patient

JÉSUS-CHRIST
Il est Dieu le Fils, humain et divin
Seul médiateur entre Dieu et les hommes
Il est mort sur la croix puni pour les pécheurs
Il est ressuscité, il a triomphé
Il a été glorifié, il est Seigneur
Il prie pour les croyants
Il nous prépare une place au ciel
Il revient

LE SAINT-ESPRIT
Il est Dieu le Saint-Esprit
Il vit dans les croyants
Il donne l’assurance du salut
Il transforme à l’image de Christ
Il convainc de péchéIl guide les croyants
Il aide dans la vie et le service du croyant
Le baptême du Saint-Esprit, promesse manifestée par le parler en langues
Les dons spirituels

LA BIBLE
Elle est la parole de Dieu, inspirée de Dieu
Elle est vraie, infaillible
Elle révèle qui est Dieu
Elle est le miroir de l’être humain
Elle montre le chemin à suivre

L’ÊTRE HUMAIN
Il a été créé à l’image de Dieu
Il a été créé pur et innocent
Il est tombé dans le péché par transgression volontaire
Il est pécheur par nature et par ses actes
Il est aimé de DieuL’humanité demeure dans la condamnation

LE PÉCHÉ
Le péché est une rébellion contre Dieu
Il doit être puni par Dieu
Il sépare de Dieu
Il est universel

LE SALUT
Une invitation venant de Dieu
La réponse demandée par Dieu par la foi en Jésus-Christen se détournant de son péché
La justification
L’adoption
La régénération
Le baptême

L’EGLISE
Assemblée des croyants en Jésus-Christ, la famille de Dieu
Jésus-Christ est le chef de l’église
L’église locale – l’église universelle
Le repas de la cène

L’AVENIR
A leur mort, les croyants entrent dans la présence de Dieu
Les sauvés recevront un nouveau corps
Jésus-Christ jugera le service des croyants
Le ciel est l’endroit où Dieu réside, lieu de joie et de gloires éternelles
L’enfer est un lieu de punition et de séparation éternelle d’avec Dieu
Dieu fera un nouveau ciel et une nouvelle terre

AUTRES SUJETS
Le diable est l’ennemi de Dieu et du peuple de Dieu
Les anges sont des êtres spirituels au service des croyants
La mort est la séparation de l’âme et du corps  

 

 

Expliquer le salut aux enfants

Expliquer le salut aux enfants

L’état de perdition et le chemin vers le salut sont les mêmes pour tous les êtres humains. Cependant, il est évident qu’on ne s’adressera pas à un enfant avec les mêmes termes que si on parlait à un adulte. Certains mots et expressions qui nous sont  familiers peuvent ne rien signifier pour un enfant. Son vocabulaire est très limité, sa capacité d’écoute aussi. Il faut donc expliquer courtement et simplement, sans noyer l’enfant dans toutes sortes de développements :

1. L’état de perdition

  • Dieu t’aime énormément.
  • Mais à cause du mal que tu as fait, tu es séparé de lui pour toujours.

2. La démarche pour être sauvé

  • Reconnais que c’est à cause du mal que tu as fait que tu es séparé de Dieu pour toujours et demande-lui pardon.
  • Crois que sur la croix, Jésus a été puni à ta place pour tes péchés.
  • Crois que Jésus est revenu à la vie et qu’il est le Seigneur, le Maître de tout.
  • Accepte qu’il soit le Seigneur de ta vie.

3. Ce que Dieu fait suite à cette démarche

  • Il efface tes péchés pour toujours.
  • Plus rien ne peut te séparer de lui.
  • Il te donne une nouvelle vie, la vie éternelle.
  • Tu deviens son fils ou sa fille pour toujours.

Il est conseillé, dans un premier temps, de ne pas développer ces différents points, sauf pour répondre à une question de l’enfant. Par la suite, votre travail d’enseignant consistera à revenir sur ces sujets pour les développer plus précisément.

 

Mémoriser des versets de la Bible

Mémoriser des versets de la Bible

 

Cet apprentissage n’est pas un concours de mémoire ni un devoir religieux, c’est réellement une étape importante de la séance, aux nombreuses implications.

Résister à la tentation

Tout d’abord, l’enfant a besoin d’être équipé afin de pouvoir résister aux ruses de l’adversaire. Ce n’est pas par ses propres forces ou sa propre volonté seulement que l’enfant peut faire face aux situations de tentation. Mais il peut apprendre à utiliser la puissante Parole de Dieu pour se défendre. Jésus lui-même a utilisé des versets qu’il avait mémorisés pour repousser le diable lors de sa tentation dans le désert, au début de son ministère. Nous les chrétiens d’hier comme d’aujourd’hui, nous ne sommes pas plus forts que Jésus, et les enfants non plus ! Armons-les pour les temps de tentation, présents et à venir.

Faire les bons choix

Apprendre des versets, s’en souvenir, permet de connaître ce que Dieu pense et ce qu’il désire. Chaque jour, les concepts du monde, ses valeurs, ses modes atteignent les enfants. S’ils ne connaissent pas la Bible, s’ils n’ont pas appris ce que Dieu attend d’eux, comment pourront-ils faire les bons choix ?

Etre guidé par Dieu

Nous avons certainement expérimenté de quelle façon le Seigneur se sert de sa Parole que nous avons mémorisée pour nous rappeler certaines choses, nous encourager, nous reprendre, nous guider. Ne privons pas les enfants de ce trésor.

Se familiariser avec le texte biblique

Nous avons à coeur de faire aimer la Bible aux enfants. La première étape vers ce but est de les familiariser avec le texte biblique. En mémorisant un verset, les enfants le prononcent d’abord, le répètent, le méditent et ensuite le fixent dans leur mémoire. Il fait alors partie d’eux-mêmes.

Nous pouvons utiliser une version de la Bible accessible aux enfants. Le texte biblique n’a pas de pouvoir “magique” en lui-même, dans le sens où il exercerait une action puissante même si l’auditeur ne comprend pas les mots ou les expressions utilisées. A force d’être confrontés à des textes obscurs, des phrases longues et difficiles à comprendre, les enfants peuvent avoir une image fausse du contenu de la Bible et se décourager.

Mémoriser, dans la pratique

Aidons-les avec des jeux et des supports qui leur permettront de mémoriser avec plaisir. Créons une certaine émulation avec des jeux d’équipe. Quand ils sont motivés, les enfants mémorisent plus facilement.

L’idéal est que les enfants connaissent le verset par cœur en sortant de la classe. Encore mieux : que le moniteur sache le verset par cœur avant la séance !

Adapter l’enseignement à l’enfant

Adapter l’enseignement à l’enfant

que la maman oiseau dépose devant son petit une grosse chenille bien remuante. Elle, elle se régalerait de cette nourriture, mais le petit n’est pas du tout intéressé ! Pourquoi ? Parce que cette chenille ne signifie rien pour lui. Il ne sait pas quoi en faire, il n’en a même pas envie, alors qu’il a très faim.

En fait, (et heureusement pour l’oisillon, sinon il mourrait) la maman oiseau lui donne une nourriture adaptée à ses capacités d’oisillon. C’est la même nourriture que la sienne, mais elle est présentée en petits morceaux, ou prédigérée puis régurgitée.

Et alors, la maman n’a pas besoin de forcer l’oisillon à manger : dès qu’elle arrive dans le nid, il se précipite vers elle car il sait qu’il pourra pleinement profiter de ce qu’elle lui donne : c’est facile à manger, c’est très bon et ça le rassasie.

Le processus est le même pour les enfants que nous enseignons. Nous devons préparer et adapter ce que nous leur apportons :

expliquer1.jpg

  • Énoncer les grandes vérités bibliques en quelques mots soigneusement choisis. Cela demande d’y réfléchir à l’avance, de noter l’explication, en se demandant si l’enfant va bien comprendre.
  • Utiliser un vocabulaire compréhensible pour l’enfant (attention au « jargon chrétien »). Ne pas hésiter à préciser le sens de tout mot sortant de l’ordinaire (lépreux, pharisien…).
  • Utiliser une version de la Bible facile à lire. Les versets, les vérités qu’on énonce n’ont pas de pouvoir “magique” en eux-mêmes, c’est la pensée qu’ils véhiculent qui est puissante. Il ne suffit pas de les entendre ou de les lire, il faut les comprendre pour recevoir le message qu’ils véhiculent.
  • Il est préférable d’utiliser une traduction à la portée du vocabulaire limité des enfants (Parole de Vie par ex). En effet, il est primordial que le message leur soit immédiatement accessible. Il est important aussi que l’enfant ne perçoive pas la Bible comme un livre moyenâgeux, mais comme une parole de Dieu pour lui aujourd’hui, à son époque, dans son langage.
  • Faire court : quand le temps de la leçon est écoulé (au grand maximum 20 mn), on peut continuer à enseigner le même thème, mais sous une autre forme : activités, chants, questionnaires, jeux …
  • Diversifier au maximum ! Tout le travail de préparation nécessaire sera largement récompensé par la joie de voir les enfants recevoir la Parole de Dieu et “se régaler” de votre enseignement. Car rappelons-nous : ils ont faim et soif et ne demandent qu’à recevoir.