Pour être toujours prêt à réaliser avec les enfants des activités passionnantes, il est indispensable d’avoir sous la main un minimum de matériel. Voici donc une liste de matériels et équipements que vous devez avoir constamment à disposition :
papier 80 g blanc, de couleurs pastels et de couleurs vives
papier 100-120 g blanc, de couleurs pastels et de couleurs vives
papier cartonné
papiers divers (calque, de soie, vitrail, récupération…)
colle blanche, forte et néoprène , ruban adhésif
bons ciseaux, cutter, massicot rotatif
planche de découpe
agrafeuse normale et agrafeuse à longue tige
attaches parisiennes
un peu de laine, fil, aiguille
peinture, feutres
crayon, gomme
règle métallique 50 cm
matériel de déco (autocollants, paillettes, gel paillettes…)
Si nous voulons que les enfants restent intéressés par notre enseignement tout au long de la séance, (et donc éviter le chahut) il est impératif d’y ajouter des activités variées.
Quelles sortes d’activités peut-on faire en application d’une leçon ?
Activités sur le texte
rébus
mots croisés, cachés
verset codé
faire une recherche dans la Bible
Activités orales
questions
devinettes
échange par groupe (grands)
résumé oral de l’histoire en mettant les images à disposition des enfants
interview d’un personnage biblique
mime
témoignages des enfants et des moniteurs
raconter une histoire
Jeux
Les jeux sont de bons outils d’enseignement (on sait que l’enfant travaille et apprend lorsqu’il joue) pour une accroche, pour la mémorisation du verset, pour réviser. Les jeux mettant en concurrence des équipes sont particulièrement appréciés des enfants. On peut aussi s’inspirer de jeux existants :
mémory
jeu de l’oie
jeu de 7 familles
puzzle de verset
Travail de créativité
inventer une saynète ou un sketch sur un thème
faire mimer le récit biblique par les enfants (petits et moyens)
composer un chant
créer une bande dessinée ou un journal
réaliser ensemble une grande affiche pour la classe
Ouverture vers l’extérieur
solliciter l’intervention d’une personne extérieure (missionnaire, pasteur…)
interview de personnes de l’église
établir des relations avec des enfants d’autres églises (courrier, visites…)
visiter des personnes âgées et chanter pour elles
apporter un objet
Création manuelle
Si elle est suffisamment attrayante, l’enfant l’emportera chez lui et la conservera. Cela est important pour certains enfants, car cet objet sera peut-être le seul témoignage chrétien dans leur maison. Cet objet pourra être le support du verset à retenir.
livret
roue
tableau en reliefcadre ou affiche
carte
puzzlesignet
modelage
coloriage
collage
objet décoré…
Quelques conseils
Ayez toujours à disposition du matériel pour décorer (paillettes, autocollants, gommettes, feutres…). Les enfants aiment personnaliser leur création et ne demandent qu’à exprimer leur créativité.
Réalisez un modèle. Cela vous permettra d’apprécier les difficultés du travail, de modifier certains éléments si besoin, et de préparer tout le matériel nécessaire. De plus, les enfants apprécieront de voir et toucher ce qu’on leur demande de réaliser.
Pour certaines créations manuelles, il est nécessaire que le moniteur réalise à l’avance les étapes les plus difficiles du travail, notamment s’il est seul avec les enfants.
La fabrication d’une création manuelle est l’occasion de parler en particulier, d’aider, d’enseigner certaines techniques, ce qui est permet de tisser des liens avec les enfants. Il est donc préférable d’être disponible pour eux à ce moment-là.
70 % de ce qu’on entend, voit, et dit (leçon + visuels + activités orales (prière, verset, chant, échanges, questions)
90 % de ce qu’on entend, voit, dit et fait (leçon + visuels + activités orales + mise en pratique)
On constate que les activités peuvent augmenter d’au moins 40 % l’impact de notre travail ! Même si elles demandent des efforts de préparation, d’imagination ou de recherche, elles ont toute leur importance !
Les activités permettent aussi de vérifier si les enfants ont bien compris. On peut alors réexpliquer, compléter, préciser si nécessaire.
Les activités permettent enfin de varier l’enseignement. Les enfants ont besoin d’un cadre, bien sûr. Mais ils peuvent se lasser de la routine des séances. Un bon pédagogue sait stimuler l’intérêt, éveiller la curiosité. Donc, variez au maximum, créez la surprise, innovez !
L’enfant peut apprendre qu’il ne doit pas faire la sourde oreille quand Dieu, qui est une personne vivante et présente, lui a parlé. Il peut répondre oui, non, ou plus tard, c’est sa liberté. S’il a bien compris la leçon apportée, l’enfant n’aura pas de difficulté à y répondre. Les autres sujets de prière pourront être apportés dans un second temps.
2. Aider à formuler
L’enfant peut apprendre à formuler une prière cohérente, car Dieu l’écoute, et tout comme l’enfant est intelligent, Dieu l’est aussi, et l’enfant doit le savoir. Mais c’est aussi une prière sincère et honnête. On ne raconte pas n’importe quoi à Dieu pour l’amadouer, pour faire plaisir au moniteur, ou pour épater les copains. Certains enfants ont des difficultés à s’exprimer à haute voix, ou à dire en quelques mots ce qui se passe dans leur cœur. On peut alors poser cette question au groupe : “Qu’allons-nous répondre au Seigneur ?” On peut laisser les enfants s’exprimer, puis les aider à formuler. Cette formulation peut être écrite au tableau. Au cours de la prière, les enfants pourront ainsi y jeter un coup d’œil si besoin. Surtout, bien préciser aux enfants que c’est une aide que vous leur proposez. Ils ne sont pas obligés de prier dans le sens indiqué.
3. Aider à prier
Le moniteur peut proposer à certains enfants de répéter après lui une prière phrase après phrase. Cette méthode peut débloquer des enfants qui ne savent pas prier, mais elle doit rester occasionnelle et ne pas devenir une habitude. Quand il sera plus à l’aise, il pourra s’exprimer de lui-même avec ses propres mots.
4. Enseigner le respect
La séance avec les enfants se déroule dans la bonne humeur et la détente. Cependant, ne tolérons pas de moqueries ou le chahut pendant la prière. L’enfant doit être conscient que Dieu est présent, qu’on ne se moque pas de Lui et qu’on doit respecter ce moment où l’on s’adresse directement à lui. Au besoin, n’hésitons pas à interrompre le moment de prière collective pour ramener les enfants à plus de sérieux.
Avant tout, il faut y croire, être dans l’histoire, la vivre !
Attitude
Tenue : être vêtu de manière sobre, pour ne pas détourner l’attention, ou mettre une tenue dans le thème abordé.
Voix : poser sa voix, dans le registre moyen, le ton de la conversation, pour conserver une réserve afin de pouvoir exprimer des choses plus violentes ou plus douces, pour ménager ses effets. Changer de registre pour éviter la lassitude. Ne pas parler trop fort, ni trop vite. Bien articuler.
Regard : regarder l’auditoire, le balayer du regard, tenir tout l’auditoire sous son regard. Avoir le sourire dans les yeux, cela doit être un plaisir pour les auditeurs.
Debout ou assis, pour pouvoir ménager ses effets en se levant.
Camper les personnages
C’est faire ressortir les caractéristiques principales des personnages et les tenir jusqu’au bout :
Parce que les enfants d’aujourd’hui sont plongés dans un bain médiatique (télé, musique, jeux..). Ce constant “bruit de fond” entraîne des difficultés d’attention et d’écoute du message parlé. Aidons les enfants à surmonter ces difficultés (dont ils ne sont pas responsables) et faisons notre possible pour qu’ils reçoivent le message de Dieu par tous les moyens dont nous pouvons disposer.
Jésus a particulièrement veillé à se faire bien comprendre de ses auditeurs en utilisant les images à sa portée à ce moment-là : des paraboles, des exemples de la vie courante, des situations (il place un enfant au milieu de ses disciples, il leur fait observer les personnes qui donnent leur offrande à l’entrée du temple…). Si une parabole ne suffisait pas, il ajustait son enseignement avec une seconde, voire une troisième parabole.
Grande image imprimée à poser sur pupitre ou à projeter
Si ces illustrations étaient nécessaires à l’époque où Jésus lui-même enseignait, elles le sont d’autant plus aujourd’hui. Les publicitaires l’ont compris depuis longtemps et utilisent abondamment l’image même en direction des adultes pour interpeller, faire passer des notions, graver certaines choses dans leur esprit.
Dessin au tableau. Facile à réaliser avec un peu d’entraînement
Les images aident les enfants à se concentrer sur le récit biblique. Leur imagination se met aussitôt en route (on peut l’observer sur leur visage) et ils “entrent dans l’histoire”.
Les images aident les enfants à comprendre les notions abstraites.
Les images facilitent la mémorisation.
Cliparts fixés sur coeur dessiné au tableau
Il est évident que la préparation d’aides visuelles demande un certain travail. Mais l’impact produit en vaut la peine. Si nous préparons une “super leçon” et que les enfants n’arrivent pas à suivre, à se concentrer sur l’enseignement, nous perdons le bénéfice de notre travail. Si les enfants ne sont pas captivés par notre enseignement, ils se lasseront, semaine après semaine, des longs discours, et après quelques années, ils ne voudront plus les entendre.