Levons-nous et saisissons-les par la main

Levons-nous et saisissons-les par la main

Un article de Nicole DENIZOU

L’enfant aujourd’hui
A écouter les préoccupations de la société, l’enfant aujourd’hui, occupe une place centrale. L’enfant est un être singulier, un être social semblable aux autres et différent parmi d’autres semblables à lui.

fotolia_16617557_courir« S’il est petit, on parle de ses parents ; s’il est adolescent, on s’intéresse à sa délinquance ; dans les institutions, il est souvent l’enjeu du débat, appelé à cautionner les choix des adultes. Il n’est plus l’infant d’autrefois, celui qui ne parle pas. Il s’exprime, la parole lui est donnée. C’est aussi en son nom, au nom de son bien que l’on parle.
L’enfant des politiques, des pédagogues, des sociologues, des psys, des parents, est-il le même ? Cette multiplicité des discours souvent contradictoires, qui fondent les pratiques éducatives occidentales modernes, a entraîné une nouvelle conception de l’enfance qui s’est peu à peu inscrite dans les usages et le droit, et qui affecte les rapports d’autorité, d’éducation et de transmission entre les générations. » (Les recherches du Grappe)

Et pour Dieu l’enfant qui est-il ?

Sa créature qu’Il aime, qui a de la valeur à ses yeux. Un être unique à part entière, reconnu. Une personne en devenir, qui fait l’objet de toute son attention et avec qui Il veut communiquer. Quelqu’un qui sera capable d’assumer des responsabilités importantes.

L’enfant n’a pas changé aux yeux de Dieu, et son amour n’a pas varié à son égard. Dieu ne discourt pas sur l’enfant, Il le connaît parfaitement, il voit où il se trouve, il sait de quoi il a besoin, il est capable de l’entendre et de répondre à son cri. Il l’aime d’un amour incommensurable. Ne dit-il pas dans la Bible : « Si une femme abandonnait l’enfant qu’elle allaite, moi je le recueillerai dit l’Eternel. » « Laissez les enfants venir à moi ! Ne les en empêchez pas » dit Jésus (Luc 18 :16)

Dieu intervient
J’aime l’intervention de Dieu dans le récit que nous trouvons dans le livre de la Genèse au chapitre 21 du verset 17 à 20. Une servante vient d’être chassée de la maison de son maître avec son enfant dans le désert. Elle pleure et ne sait que faire.

Un ange vient et lui parle : « Dieu a entendu la voix de l’enfant ; dans le lieu où il est. Lève toi, prends l’enfant, saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation. » C’est un ordre, mais avec une promesse. « Je ferai de lui… » « Elle alla remplir d’eau l’outre, et lui donna à boire.  Dieu fut avec l’enfant, qui grandit… »

fotolia_17000951_marcherAgard a obéi, Dieu a tenu sa promesse. Il n’abandonna pas l’enfant, mais le bénit. Il est un Dieu qui aime tous les enfants de la même manière, quelque soit la couleur de leur peau, le lieu où ils demeurent, qu’ils soient riches ou dénués de tout. Il est un Dieu de consolation, de miséricorde, un Dieu qui ne fait acception de personne. Il prend soin de sa créature contrairement à ce que nous entendons dire très souvent : « Où est Dieu et que fait-il ? » A croire qu’Il est l’auteur du mal ! Ceci relève d’une grande méconnaissance de sa nature. Rien n’est caché à ses yeux. Il voit les enfants où qu’ils se trouvent, Il connaît leurs besoins, leur soif, dans ce monde si aride. Il nous dit encore : « Levez-vous, saisissez-les par la main. »

Nous voulons répondre
… avec empressement
et aller remplir nos outres afin de leur donner à boire. Nous sommes conscients du fait que la plupart des enfants de notre pays n’ont jamais entendu l’Evangile de Jésus-Christ. Faisons connaître au plus grand nombre « la plus grande des promesses  jamais faite, et ce que Dieu a fait pour la tenir ». « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il est la vie Eternelle. » (Jean 3/16)

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Pièce de théâtre, comédie musicale, distribution de la Bible, secours au plus démunis, distribution de vivres, de vêtements, de jouets, jeux, parrainages d’enfants, soutien à des associations humanitaires et caritatives…
Chaque jour depuis longtemps déjà se mettent en place des actions pour répondre aux besoins immenses de tous ces enfants qui souffrent d’une façon ou d’une autre, afin de leur apporter un peu de bonheur, dessiner au-delà des frontières un sourire sur leurs jeunes visages trop souvent marqués.

Toute vie a besoin d’être entendue, comprise au travers de ses attentes, ses aspirations, ses inquiétudes, sa souffrance, sa satisfaction dans son quotidien et sa singularité. Il n’y a pas de plus grande joie que celle de donner ce que nous avons reçu avec abondance. Cette aptitude à voir, à entendre, écouter est essentielle pour éviter le double écueil de ne percevoir l’enfant qu’au travers de concepts théoriques, désincarnants et généralisateurs ou de l’aliéner dans la représentation de notre propre enfance.

L’héritage de Timothée
Jeune garçon, Timothée vit avec l’apôtre Paul, il voit, entend et apprend. « Pour toi tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi, ma douceur, mon amour, ma constance.» Quel témoignage pour un enfant !

Il connaît le prix de la vie avec Dieu. Il en connaît les difficultés : « …mes persécutions, mes souffrances ». Mais ce qu’il a acquis dès son enfance, c’est-à-dire un solide enseignement, va permettre à sa foi de s’enraciner. L’exemple et la conduite de Paul vont guider sa vie. « Toi demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant que tu les as apprises ; dés ton enfance, tu connais les saintes lettres qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. »

Devenu homme, il suivra Paul. Dans ce passage, l’apôtre l’exhorte en lui disant que « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.» La Parole de Dieu est indispensable pour nos enfants, elle est le fondement par excellence.

fotolia_1170710_enfant_croixLe témoignage de Paul, reflet de la Parole de Dieu, va marquer la vie de ce jeune garçon, pour l’amener à être à son tour témoin de Jésus–Christ. Ce que Paul transmet à Timothée, c’est l’héritage qu’il a reçu de Jésus-Christ, c’est-à-dire tout ce que lui-même a appris de lui.

L’enfant est comme une terre malléable : il fait confiance ; il est ouvert et à l’écoute ; il est beaucoup plus sensible aux choses spirituelles que l’adulte ; il a soif d’amour et d’absolu.

Nous mobiliser est une vraie nécessité, au sein de l’Eglise et en dehors. Allons vers les enfants de nos quartiers, de notre ville, et en leur transmettant l’Evangile, la Bonne Nouvelle. D’autres, avec des intentions bien moins louables, ont compris cela. Donnons à cette nouvelle génération de vraies valeurs, une espérance éternelle et une raison de vivre qui changera leur monde en un monde moins cruel, et surtout en un monde où l’on pourra librement parler de Jésus, notre véritable espérance.

Engageons-nous :

À respecter l’enfant :

• En tant que personne à part entière,
• En étant à l’écoute de ses besoins, de ses questionnements, de ses difficultés…
• En se donnant les moyens de se mettre à sa portée,
• En mettant tout en œuvre pour encourager son développement et préserver son intégrité physique, affective, psychique, sociale et spirituelle.

À transmettre l’Évangile en tenant compte de l’âge de l’enfant et de son contexte :

• En proposant du matériel, des activités et une pédagogie adaptés,
• En allant aussi à la rencontre de ceux qui ne connaissent pas Jésus-Christ.

À reconnaître la place de l’enfant dans l’église :

• En tant que membre à part entière,
• En le responsabilisant dans la vie cultuelle,
• En l’accompagnant dans sa vie de disciple de Jésus-Christ.

À encourager l’enfant à trouver sa place dans la société en tant que :

• Membre à part entière,
• Citoyen responsable,
• Témoin de Jésus-Christ.

À équiper les parents et tous ceux qui travaillent avec les enfants en proposant :

• Des formations diverses et variées,
• Des outils appropriés.

À prier pour :

• Les enfants de nos églises,
• Les enfants de nos quartiers,
• Les familles,
• Les éducateurs.

Jésus a dit :

« LAISSEZ LES ENFANTS VENIR À MOI. NE LES EMPÊCHEZ PAS ! »

« Refusant une vision nostalgique de l’enfant idéal, nous devons le penser dans son contexte de vie d’aujourd’hui, pour qu’il s’imagine dans sa vie de demain.»

Caractéristiques de l’enfant de 12 à 15 ans

Caractéristiques de l’enfant de 12 à 15 ans

Extrait du livre “Pais mes agneaux” (épuisé) par Wendy HANNA, avec autorisation de l’auteur.

Physiques : Application à l’enseignement :
Une croissance rapide et irrégulière est souvent cause de fatigue et de maladresse. En tenir compte quand on lui confie des tâches à exécuter.
Il est préoccupé par son aspect extérieur. Être sensible à ce fait et l’aider à s’accepter.
Il découvre la sexualité. La maturité apparaît plus vite chez les filles que chez les garçons. S’assurer qu’il comprend ces transformations à la lumière de la Parole de Dieu.
Mentales : Application à l’enseignement :
Il connaît une instabilité émotionnelle, avec des sauts d’humeur. Il critique facilement et émet des jugements hâtifs. Ne pas en être affecté, ne pas se sentir blessé. Ne pas imposer ses propres convictions, mais accepter d’écouter leur point de vue.
Il a un sens éveillé de l’humour. Le mieux est d’en avoir aussi !
Il a tendance à se livrer à des rêveries centrées sur lui-même. Lui donner souvent des occasions de réussir et d’être loué.
Ses connaissances générales s’étendent. Il va se trouver en face des réalités de l’existence et de la vérité de la Parole de DIeu. Discuter et présenter le point de vue biblique.
Sociales : Application à l’enseignement :
Il devient de plus en plus indépendant par rapport à sa famille. Il a un besoin ardent d’être bien vu parmi ses amis. Il a l’esprit de groupe. Lors d’une discussion, il sera d’abord réservé par crainte de se montrer différent de ses amis.
Il se méfie de l’adulte. Il mettra du temps à donner sa confiance et à partager ses problèmes.
Il est attiré par le sexe opposé. Cela se remarque particulièrement chez les filles. Lui enseigner les principes divins de pureté.
Il aime agir à sa guise et peut être ressenti comme rebelle. Une autorité douce mais ferme lui est nécessaire. Le diriger sans le contraindre.
Il aspire à être adulte. Lui donner l’occasion de participer à l’établissement d’un programme. Avec des jeunes de cet âge, travailler davantage avec eux que pour eux.
Il prend souvent comme un dû tout ce qu’on fait pour lui. Il peut être ressenti comme ingrat. Enseigner la gratitude, mais ne pas être blessé s’il n’exprime pas immédiatement sa reconnaissance.
Spirituelles : Application à l’enseignement :
Il remet en question l’enseignement reçu dans son enfance. Il est accessible au doute. Être compréhensif et lui permettre d’exprimer ses doutes. Le ramener à la vérité de la Parole de Dieu.
Il est capable d’une réelle consécration au Seigneur. C’est le moment de le former pour faire de lui un responsable. Le faire entrer dans le travail pour Dieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Caractéristiques de l’enfant de 9 à 12 ans

Caractéristiques de l’enfant de 9 à 12 ans

Extrait du livre “Pais mes agneaux” (épuisé) par Wendy HANNA, avec autorisation de l’auteur.

Physiques : Application à l’enseignement :
Sa croissance ralentit, il est très actif et exubérant. Il aime participer aux camps et aux activités de plein air.
Sa coordination musculaire est plus grande. Le travail écrit s’améliore et il peut réaliser des activités manuelles plus avancées.
Mentales : Application à l’enseignement :
Il se pose des questions sur le pourquoi et le comment des choses. C’est le moment d’user de questions provocantes ; prévoir des temps de discussion.
Sa logique se développe. Lui donner des problèmes à résoudre lui-même.
Il commence à pouvoir penser dans l’abstrait. Commencer à enseigner les paraboles et les symboles.
Il lit et écrit bien, tout en ayant parfois un vocabulaire encore limité. Donner des occasions d’utiliser la Bible et de faire des activités écrites simples.
Il mémorise facilement. Donner des passages bibliques à apprendre par coeur. Faire mémoriser le nom des livres de la Bible.
Sa capacité de concentration est plus grande. Tenir compte de cet élément en fixant la durée de chaque activité.
Il est capable de créativité. Donner à l’enfant l’occasion de la développer au moyen de poèmes, d’histoires, de dessins, et d’activités manuelles.
Il commence à avoir une compréhension du temps et de l’espace. L’intéresser par des détails historiques et géographiques. Employer les dates, les cartes, ect.
La routine peut lui devenir ennuyeuse. Prévoir de la variété et des surprises dans le programme.
Sociales : Application à l’enseignement :
Sa conscience sociale se développe. Sa timidité diminue. Il est loyal envers les “copains”. Il aime les concours et les activités de groupe.
Il réclame justice et loyauté. Fixer des règles précises et veiller à les respecter.
Il est à l’âge des héros. L’adulte est souvent l’objet de son admiration. En profiter pour le diriger vers Jésus.
Il est assez indifférent au sexe opposé. Séparer, de temps à autre, les filles des garçons pour les activités.
Il devient de plus en plus indépendant. Lui donner l’occasion de diriger et d’accepter des responsabilités.
Spirituelles : Application à l’enseignement :
C’est un âge très important où il peut faire une expérience profonde avec le Seigneur, ce qui l’aidera dans les années difficiles de l’adolescence. Il est capable de prendre des décisions qui auront un effet sur toute sa vie. L’amener à Christ et lui présenter les exigences d’un disciple. Poser le fondement solide des principales doctrines bibliques.
Il peut avoir une relation réelle avec le Seigneur et être sensible à la présence de Dieu. L’encourager à prendre l’habitude d’un moment personnel quotidien avec le Seigneur.

 

 

Caractéristiques de l’enfant de 6 à 8 ans

Caractéristiques de l’enfant de 6 à 8 ans

Extrait du livre “Pais mes agneaux” (épuisé)  par Wendy HANNA, avec autorisation de l’auteur.

Physiques : Application à l’enseignement :
Il est très actif en paroles et en actes. Choisir des chants à gestes, mimer les versets, jouer l’histoire.
Il se fatigue facilement, il ne peut pas rester assis trop longtemps sans bouger. Proposer un programme varié d’activités courtes, intercalées de moments calmes.
Il commence à développer sa coordination et ses capacités manuelles. Donnez des activités à son niveau. Éviter, pour les plus jeunes, les dessins trop détaillés et les activités manuelles trop précises.
Mentales : Application à l’enseignement :
Il est curieux, avide d’apprendre. Il aime entendre les histoires bibliques et est volontaire pour apprendre par coeur les versets.
Il a besoin de routine. Tout en gardant une structure, varier les activités.
Sa capacité de lecture est limitée. Veiller à employer les caractères d’écriture qu’il apprend à l’école, éviter les majuscules.
Les notions de temps et d’espace sont encore peu précises. Le présent surtout est important. Supprimer les détails de temps, les dates et les cartes.
Il a besoin qu’on l’aide à prendre des décisions. Il peut prendre une décision réelle pour Jésus. Veiller à ce qu’il ne le fasse pas pour suivre les autres.
Sa capacité d’écoute est assez courte. Prendre conscience de cela en préparant le programme.
Sociales : Application à l’enseignement :
Il cherche des amitiés en dehors du cercle familial. Il a besoin de partager avec d’autres enfants, de nouer des amitiés.
Il cherche l’approbation des adultes. Il est sensible à la correction. Discipliner en récompensant sa bonne conduite, en louant ses bonnes actions.
Il aime aider. Lui offrir des occasions d’aider dans la préparation ou le rangement de la salle.
Il se sent plus en sécurité dans de petits groupes. Connaître chaque enfant par son nom. Former des petits groupes, au moins pendant une partie du programme.
Spirituelles : Application à l’enseignement :
Il accepte Dieu comme son créateur. Lui donner des occasions d’étudier la nature, de remercier Dieu pour tout ce qu’il a créé.
Il ne conçoit que confusément la notion de trinité. Elle est pour lui un objet de foi plutôt que de compréhension.
Il s’attend à des réponses immédiates et concrètes à ses prières. Lui enseigner comment Dieu répond, qu’il peut aussi dire “non”.
Il pense d’une façon concrète ; néanmoins, des expériences spirituelles sont à sa portée. Éviter les symboles : Jésus “à la porte” de son coeur, Jésus rendra “blanc” son coeur “noir”, etc.
Les héros bibliques sont très vivants pour lui. Porter l’enseignement sur les grands hommes de la Bible.
Il peut avoir conscience de la présence de Dieu. Il peut louer le Seigneur et le connaître personnellement.
Il est très confiant. Lui apprendre à mettre sa confiance dans le Seigneur.

 

Caractéristiques de l’enfant de 2 à 5 ans

Caractéristiques de l’enfant de 2 à 5 ans

Extrait du livre “Pais mes agneaux” (épuisé)  par Wendy HANNA, avec autorisation de l’auteur.

Physiques : Application à l’Enseignement :
Il est très actif mais se fatigue très vite. Prévoir des moments d’activité physique et des périodes de repos.
Il aime toucher à tout. C’est l’âge de la curiosité. Lui donner à toucher des objets en rapport avec la leçon. Cela l’encouragera à parler.
Il aime le rythme, la rime. Il aime faire des expériences avec le texte. Lui proposer des instruments de musique pour accompagner le rythme des chants.
Il n’est pas encore capable d’une coordination  musculaire très précise. Son emploi des crayons, ciseaux, etc. est limité.
Il grandit et apprend en jouant. En jouant, il fait de nouvelles expériences et ainsi, il apprend. Il est important que le programme tienne compte de ses capacités morphologiques. Avoir une surveillance continuelle.
   
Mentales : Application à l’enseignement :
Il est impressionnable et imaginatif. Prévoir des activités créatrices : peinture, collage, moulage. Lui donner l’occasion de mimer des histoires.
Il aime la répétition. Il ne se fatigue pas d’entendre la même histoire. Il aime les mots et les phrases qui se répètent.
Il a besoin de routine. Apporter un programme varié tout en gardant cependant une bonne structure.
Sa capacité d’écoute est de 3 à 4 minutes. Garder cela à l’esprit en racontant les histoires.
Il a un vocabulaire limité. Il peut assimiler les histoires simples et courtes. Son vocabulaire s’accroît à l’écoute des histoires.
Il interrompt les histoires. L’enfant interrompt pour parler de ses propres expériences. S’attendre à cela et prévoir du temps pour satisfaire ce besoin.
Il a peur des bruits forts et inattendus. Etre attentif à cela lors de la projection d’un film.
   
Sociales : Application à l’enseignement :
Il est timide, il a peur de la foule. Il est important qu’il se sente le bienvenu. On peut l’aider à se détendre en lui parlant avec douveur et en le rassurant.
Il aime jouer tout seul à côté des autres. En grandissant, son sens des jeux de groupe se developpe. Etre sensible aux besoins spécifiques de chaque enfant. Par exemple, donner des occasions de s’exprimer aux plus extravertis, parler avec les plus discrets pendant les activités ou les ateliers …
Il est égoïste. Lui apprendre à partager au moyen d’activités et de jeux.
Il aime aider. Lui confier des petites tâches afin qu’il se sente utile.
Spirituelles : Application à l’enseignement :
Il est très ouvert, réceptif et impressionnable. Il est capable de répondre à l’amour de Dieu. Lui faire vivre des expériences heureuses dont il pourra se souvenir : réponses à la prière, prier à voix haute, réaliser des objectifs missionnaires …
Les fondements posés détermineront plus tard ses attitudes. Ne pas sous estimer la valeur de l’enseignement de la Parole de Dieu, même auprès de jeunes enfants.

 

Comment Jésus voit les enfants

Un article du pasteur Edouard KOWALSKI

Cherchons à regarder les enfants avec les yeux et le cœur de Jésus. Les enfants, au temps de Jésus, étaient comme les enfants que vous connaissez aujourd’hui. Jésus pourrait rencontrer les enfants parmi lesquels vous travaillez, il aurait les mêmes réactions. Essayons de découvrir l’attitude de Jésus envers eux et regardons les enfants avec notre cœur pour répondre avec amour à toutes leurs attentes.

 

L’enfant méprisé

“Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits.” (Matthieu 18.10)

Parce que l’enfant est plus petit que nous par la taille, nous pensons que ses besoins sont plus petits, voire inexistants. L’enfant a souvent des besoins encore plus grands qu’un adulte. Et si nous regardions son âme ? Est-ce qu’une âme d’enfant est plus petite qu’une âme d’un adulte ? Si au point de vue nourriture, l’enfant devrait avoir le droit aux meilleurs morceaux, alors au point de vue spirituel, donnons-lui le meilleur de la Parole de Dieu. Accordons-lui la plus grande attention possible pour sa vie spirituelle.

 

L’enfant incompris

“Les principaux sacrificateurs et les scribes furent indignés, à la vue des choses merveilleuses que Jésus avait faites et des enfants qui criaient dans le temple : Hosanna au Fils de David ! Ils lui dirent : Entends-tu ce qu’ils disent ? Oui, leur répondit Jésus. N’avez-vous pas lu ces paroles : Tu as tiré des louanges de la bouche des enfants…” (Matthieu 21.15-16)

Les gens religieux étaient agacés par les cris des enfants qui suivaient Jésus. Ils étaient encore plus agacés par l’attitude de Jésus qui les laissait crier. Ces gens religieux ne comprenaient pas que les enfants louaient Jésus à la manière des enfants et avec des mots d’enfants. Mais Jésus a bien compris qu’ils étaient en train de le louer très sincèrement et il a beaucoup apprécié. Un enfant ne s’exprime pas comme nous, il fait les choses spontanément, sans manière, il reste naturel mais sincère. L’adulte que je suis ne le comprend pas toujours. Essayons donc de comprendre ses joies, ses prières, et même ses colères et ses bouderies.

 

L’enfant rejeté

“On amena à Jésus des petits enfants, afin qu’il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. Jésus, voyant cela, fut indigné !” (Marc 10.13)

Rendez-vous compte de ce que faisaient ces hommes ! Ils ne voulaient pas que les enfants viennent à Jésus. Ils voulaient empêcher les enfants de recevoir la bénédiction de Jésus. Ils les rejetaient… il est vrai que ces enfants étaient tout petits puisque Jésus va les prendre dans ses bras… ils devaient avoir entre 2 et 6 ans. Si Jésus veut les recevoir, bien que si petits, qui sommes-nous pour les repousser ? Au contraire, cherchons à amener au Seigneur tous les enfants, même les tout-petits.

 

L’enfant scandalisé

“Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin, et qu’on le jette au fond de la mer.” (Matthieu 18.6)

Les disciples, très fiers d’eux-mêmes, viennent trouver Jésus pour lui demander qui donc est le plus grand dans le royaume de Dieu. Et ils l’ont fait devant des enfants qui furent très surpris par cet état d’esprit ! Jésus a compris que les enfants étaient choqués par cette attitude. Un enfant regarde et observe tout. Il peut trouver chez les adultes des attitudes, des paroles choquantes. Combien d’enfants ont été blessés par des paroles dures et injustes, par des attitudes hypocrites ! Même si l’enfant ne l’exprime pas, il peut être scandalisé. À cause des enfants, il nous faut veiller sur notre attitude et nos paroles.

 

L’enfant perdu

“De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits.” (Matthieu 18.14)

Jésus vient de raconter à son auditoire l’histoire du berger qui cherche sa brebis perdue. En application, il parle de la perdition de ces petits. Dieu veut sauver les enfants. Jésus, sur la Croix, est mort aussi pour les enfants. Si nous ne savons pas que l’enfant est perdu, comment pourrons-nous lui prêcher la repentance ? L’enfant a besoin d’apprendre que Jésus l’a aimé si fort, qu’il est mort pour lui à Golgotha. Notre principal souci, c’est d’amener l’enfant au salut le plus tôt possible, en lui parlant du ciel et accepter Jésus, c’est accepter le Sauveur qui nous sauve des peines du feu éternel de l’enfer.